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Question 2 - Article

Tout savoir sur le Plan Epargne retraite (PER)

Le Plan Épargne Retraite (PER) a été lancé le 1er octobre 2019 dans le but de proposer aux Français un produit d’épargne retraite unique, simple et accessible. Le PER  remplace les produits d’épargne retraite tels que le PERP, le contrat Madelin, le Perco et le contrat « Article 83 », qui ne sont plus commercialisés depuis octobre 2020.

Sommaire

Les règles régissant les produits d’épargne retraite changent également puisque la loi Pacte a permis d’harmoniser et de simplifier une règlementation complexe et peu attractive. L’objectif de cette réforme d’envergure est de relancer l’épargne retraite.

Calculer votre avantage fiscal selon vos efforts d’épargne et déduisez jusqu’à 32 908€ en 2023 ! 

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La réforme de l’épargne retraite était l’un des objectifs majeurs de la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Son but principal était d’uniformiser et de simplifier les règles régissant les produits d’épargne retraite individuelle. Pour accomplir cette réforme, la création d’un nouveau produit, le Plan d’Épargne Retraite (PER), a été approuvé, et son entrée sur le marché a été officialisée le 1er octobre 2019.

Le PER, ou Plan d’Épargne Retraite, est conçu pour remplacer les produits d’épargne retraite existants, perçus comme rigides et complexes par de nombreux épargnants. Parmi les produits appelés à être progressivement supplantés, on compte le Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP), le contrat Madelin (en retraite individuelle), le Plan d’Épargne pour la Retraite Collectif (Perco) et l’article 83 (en retraite collective). Cette réforme vise à offrir aux épargnants une solution plus flexible et plus accessible pour préparer leur retraite.

  • Donner plus d’attrait à l’épargne retraite, très loin de concurrencer l’assurance vie, qui reste le placement préféré des Français avec plus de 1 700 milliards d’euros d’encours, contre 200 milliards d’euros pour l’ épargne retraite.

 

  • Simplifie la gestion : cela se traduit par des conditions de sortie et de retrait plus souples ainsi qu’une fiscalité avantageuse.

Le PER présente de nombreux atouts permettant de proposer aux épargnants une solution flexible et adaptée aux différentes situations professionnelles.

  • Le PER individuel (ou PERIN) prend la relève du Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP) et du contrat Madelin, opérant sur la base de versements volontaires.

 

  • Le PER collectif (ou PERCOL) remplace le Plan d’Épargne pour la Retraite Collective (Perco). Ce PER entreprise est ouvert à tous les salariés et est alimenté par l’épargne salariale, comprenant l’intéressement, la participation, l’abandon et le Compte Épargne-Temps (CET).

 

  • Le PER catégoriel (ou PERCAT) succède au contrat « article 83 ». Ce PER entreprise présente la particularité d’être accessible uniquement à certaines catégories de salariés, et il est financé par des versements obligatoires ou des transferts entrants de fonds.

Le PER Individuel (ou PERIN) prend la relève des contrats individuels tels que le PERP (ouvert à tous) et le contrat Madelin (destiné aux travailleurs non salariés, tels que les artisans et les indépendants). Son fonctionnement est simple : vous pouvez effectuer des versements pendant votre vie active, et à l’échéance, vous avez la possibilité de récupérer votre épargne sous forme d’un capital ou d’une rente, tout en ayant fait fructifier votre épargne tout au long de la durée du contrat.

Le PER se distingue par sa grande souplesse, car une fois le plan ouvert par un premier règlement, vous avez toute liberté pour l’alimenter à votre convenance, que ce soit par des versements libres ou des versements programmés, à partir de seulement 50 €. par mois (selon les contrats). Cette flexibilité vous permet d’épargner à votre propre rythme, selon vos préférences.

Cependant, il convient de noter que le PER fonctionne selon un principe de « placement tunnel« . Cela signifie que, pour vous préserver de puiser dans votre épargne avant l’âge de la retraite, les sommes déposées sur votre PER ne sont généralement pas accessibles avant cette échéance, à moins de situations de déblocage anticipé spécifiquement prévues par la loi.

Plusieurs cas permettent de débloquer un PER avant l’âge de la retraite : 

  • expiration des droits à l’assurance-chômage ;
  • invalidité ;
  • décès de son conjoint ou partenaire de Pacs ;
  • surendettement ;
  • cessation d’activité suite à une liquidation judiciaire ;
  • acquisition de sa résidence principale.

NB : Ces cas de déblocages anticipés sont communs aux 3 PER (PERIN, PERCOL et PERCAT), sauf l’acquisition de la résidence principale réservée au PERIN et au PERCOL. 

Le PERIN se présente sous la forme d’un contrat d’assurance vie ou d’un compte-titre (un compte bancaire qui autorise l’investissement dans des titres et des valeurs mobilières). Il offre la possibilité d’investir soit dans des fonds en euros garantis, offrant une sécurité accumulée, soit dans des supports d’investissement complémentaires plus risqués, entraînant des rendements plus élevés.

L’avantage principal du PER réside dans la possibilité de déduire les versements annuels de l’assiette de l’impôt sur le revenu, dans la limite des plafonds fixés par la loi. La nature de cet avantage fiscal dépendra de votre statut, qu’il s’agisse de salarié ou de travailleur non salarié (TNS), avec des plafonds de déductions spécifiques à chaque cas.

Pour les salariés en 2023, le plafond de déduction des versements sur un PER est calculé comme le montant le plus élevé entre deux options :

  1. 10% des revenus d’activité professionnelle nets de frais de l’année précédente , ces revenus étant plafonnés à 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS). Cela équivaut à un plafond maximum de 32 909 euros .

  2. 10% du PASS de l’année précédente , soit au moins 4 114 euros de déduction .

Cela signifie que le montant déductible varie en fonction de votre situation financière et professionnelle, en prenant en compte le revenu et le PASS.

Exemple de réduction d’impôt pour un versement de 1000€ :

Pour les travailleurs non-salariés (TNS) en 2023, le plafond de déduction des versements sur un PER est calculé comme le montant le plus élevé entre deux options :

  1. 10% du bénéfice imposable de l’année en cours , dans la limite de 8 PASS, auquel s’ajoute 15% de la fraction du bénéfice imposable compris entre 1 et 8 PASS . Cela équivaut à un plafond maximum de 76 102 euros .

  2. 10% du PASS de l’année en cours , soit au moins 4 114 euros de déduction .

Il est important de noter que plus la tranche d’imposition est élevée, plus la déduction fiscale devient avantageuse pour l’épargnant, ce qui en fait un incitatif à l’épargne pour les travailleurs non-salariés.

Le plafond de déduction non utilisé est reportable sur l’une des trois années suivantes.

Ainsi, pour un versement en 2023, vous utiliserez en priorité :

  • Le plafond non utilisé en année N, c’est à dire le plafond 2023 calculé sur les revenus 2022 ;
  • Puis le plafond non utilisé de l’année N-3, c’est-à-dire le plafond 2020 ;
  • Puis le plafond non utilisé de l’année N-2, c’est-à-dire le plafond 2021 ;
  • Puis le plafond non utilisé de l’année N-1, c’est-à-dire le plafond 2022.

Effectivement, la fiscalité du PER est avantageuse sur les versements, mais elle devient moins favorable à la sortie. Voici les taxes qui s’appliquent lors de la sortie du PER :

  • Les versements déductibles à l’entrée sont taxés à la sortie sur la base du barème progressif de l’impôt sur le revenu . Cela signifie que les montants retirés sont imposés en fonction de la tranche d’imposition de l’épargnant au moment de la retraite.

 

  • Les gains réalisés au sein du PER sont assujettis à la flat tax, également appelé prélèvement forfaitaire unique (PFU) , qui s’élève à 30% . Cela comprend les plus-values ​​générées par les investissements réalisés avec les versements et les gains d’investissement.

 

Il est essentiel de prendre en considération ces impôts lors de la planification de votre retraite, car elles peuvent avoir un impact sur le montant net que vous recevez à la sortie du PER.

NB : Lorsque le détenteur du plan a opté pour des versements non déductibles, seuls les gains sont taxés.

En cas de déblocage anticipé pour acquisition de la résidence principale, c’est la même règle qui s’applique. En revanche, en cas de déblocage pour accident de la vie, seuls les prélèvements sont dus sur les gains.

C’est l’une des avancées majeures du PER par rapport au PERP ou au contrat Madelin. Vous avez désormais la possibilité de récupérer votre épargne de trois manières différentes : en capital (percevoir l’intégralité de l’épargne accumulée), en rente (recevoir une rente mensuelle), ou en optant pour un mix des deux.

Dans le premier cas, le capital peut être versé en une seule fois, ou bien de manière fractionnée, ce qui peut être avantageux pour minimiser l’impact fiscal. Cette flexibilité s’accumule dans le mode de récupération de votre épargne est l’une des caractéristiques qui rendent le PER plus attractif pour la préparation de la retraite.

Avec le nouveau Plan d’Épargne Retraite (PER), les épargnants ont l’avantage de conserver un seul contrat tout au long de leur carrière professionnelle, car le PER a été conçu pour s’adapter à tous les changements. En conséquence, si un changement de statut professionnel ou d’entreprise est prévu, la loi Pacte prévoit une portabilité des avoirs entre les plans. Cela signifie qu’il est possible de transférer ses contrats en cas de changement de statut, que l’on devienne salarié, indépendant, ou que l’on change d’employeur. Cette flexibilité offre une gestion simplifiée et une continuité dans la constitution de l’épargne retraite tout au long de la vie professionnelle.

À terme, l’épargnant ne possède qu’un seul support pour son épargne retraite. Le coût de cette opération de transfert ne devrait pas dépasser 1% des droits acquis. Cependant, si la durée d’ancienneté du contrat est de 5 ans ou plus, le transfert sera gratuit. Cette politique de frais réduits ou nuls encourage la consolidation des contrats et facilite la gestion des avoirs d’épargne retraite pour les épargnants.

Ce changement apporte également une modification significative sur le plan fiscal. La déduction fiscale pour les versements effectués sur le contrat se généralise, tout en respectant un plafond préalablement établi. Jusqu’à présent, le Plan d’Épargne pour la Retraite Collectif (Perco) ne bénéficiait pas de cette déduction sur le revenu imposable, un avantage désormais accordé par la loi Pacte. Ce changement fiscal contribue à rendre le PERCO plus attractif en tant que véhicule d’épargne retraite.

De plus, la loi Pacte a introduit de nouvelles options visant à encourager les épargnants à souscrire une épargne retraite. Parmi ces nouveautés, on peut noter :

  1. La possibilité de choisir la sortie en capital à la fin du contrat , offrant ainsi une flexibilité d’accumulation quant à la manière dont l’épargne retraite peut être utilisée.

  2. Une sortie anticipée en capital spécifiquement pour l’acquisition d’une résidence principale , donnant aux épargnants un moyen de financer leur logement tout en continuant à épargner pour leur retraite.

Ces nouvelles options de déblocage anticipé s’ajoutent à celles déjà en vigueur, principalement liées aux situations de vie difficiles telles que le décès, l’invalidité, le surendettement, etc. retraite en fonction de leurs besoins et de leurs projets.

Cette possibilité de sortie en capital marque une avancée significative dans le domaine de l’épargne retraite, rendant le produit plus liquide. Auparavant, la seule option disponible était la sortie en rente, sous forme de mensualités régulières, limitant la flexibilité de l’épargne retraite. La loi Pacte a apporté des changements positifs, notamment pour les détenteurs d’un Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP). Désormais, ils ont la possibilité de récupérer l’intégralité de leur épargne une fois à la retraite, alors qu’auparavant, seule une sortie en capital représentatif jusqu’à 20% de l’épargne constituée était envisageable. Cette flexibilité accumulée s’étend également aux détenteurs d’un contrat Madelin, qui, en vertu de l’ancienne réglementation, n’avaient pas la possibilité de sortir leur épargne en capital. Ces changements offrent une plus grande liberté aux épargnants dans la gestion de leur épargne retraite.

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) peut être ouvert auprès de divers établissements financiers, dont notamment :

  • Banque.
  • Assureur.
  • Mutuelle.
  • Organisme de prévoyance.
  • Gestionnaire d’actifs.

 

Lors de la souscription de votre contrat, vous avez la liberté de décider du montant du premier versement, de la fréquence et du montant des versements ultérieurs. Le PER se caractérise par sa grande flexibilité, ce qui signifie que vous pouvez à tout moment modifier ou conserver les versements.

Ces versements sont ensuite investis dans une variété de fonds, chacun avec un niveau de risque différent, notamment :

  • Des fonds en euros : Ils offrent une sécurité totale du capital, mais leurs rendements sont généralement plus modestes.
  • Des unités de compte : Ces fonds sont plus risqués, mais ils ont le potentiel de générer des rendements plus élevés.


Il est souvent recommandé d’investir dans des unités de compte, qui présentent un niveau de risque plus élevé mais offrent des rendements potentiels plus importants, surtout lorsque l’on est plus jeune. Par contre, à mesure que l’âge de la retraite se rapproche, il peut être préférable de migrer vers des fonds en euros afin de sécuriser progressivement son épargne.

Il est important de noter que vous avez la possibilité d’ouvrir autant de Plans d’Épargne Retraite (PER) que vous le souhaitez, ce qui peut être avantageux pour les montants d’épargne importants. Cette flexibilité vous permet d’adapter votre stratégie d’épargne à vos besoins et à votre situation financière tout au long de votre carrière.

Lors de l’ouverture de votre Plan d’Épargne Retraite (PER), vous aurez la possibilité de choisir parmi trois types de gestion de votre contrat :

  1. La gestion horizon (généralement proposée par défaut) : Cette option vous permet de sélectionner un horizon de retraite, et les investissements de votre contrat sont automatiquement ajustés en fonction de votre profil et de votre horizon de retraite.

  2. La gestion pilotée : Vous confiez la gestion de vos investissements à un professionnel, qui prend en charge la répartition de vos actifs en fonction de votre profil de risque et de vos objectifs de retraite.

  3. La gestion libre : Vous prenez en main la gestion de vos investissements, vous décidez comment répartir vos actifs entre les différents fonds disponibles, vous un contrôle total sur vos choix d’investissement.

Le choix du mode de gestion dépend de votre confort en matière de prise de risque, de vos connaissances financières et de votre préférence pour la gestion autonome ou déléguée de vos investissements.

La gestion à horizon est le mode de gestion par défaut généralement proposé par votre assureur. Son principe repose sur les idées suivantes :

  • Plus l’échéance de votre Plan d’Épargne Retraite (PER) est éloignée de votre retraite (c’est-à-dire, plus vous jeune), plus l’épargne placée sur votre PER sera investie dans des supports en « unités de compte » dynamique, présentant un niveau de risque plus élevé.

 

  • À l’inverse, plus l’échéance de votre PER se rapproche de votre retraite, plus l’épargne sera dirigée vers des supports sécurisés, visant à minimiser les risques de perte en capital.

Concrètement, cela signifie que votre épargne sera automatiquement répartie entre plusieurs supports financiers en fonction de deux critères :

  • Votre profil d’épargnant, classé en catégories telles que Prudent, Équilibré ou Dynamique.

 

  • Le nombre d’années qui vous sépare de la retraite.

 

Cette gestion à horizon permet d’ajuster la répartition de vos actifs au fil du temps, afin de refléter vos besoins et votre appétence au risque en fonction de votre âge et de l’approche de votre retraite.

À titre d’exemple, si vous avez un profil prudent ou si vous vous approchez de la retraite (c’est-à-dire, à moins de 10 ans de celle-ci), le gestionnaire de votre Plan d’Épargne Retraite ( PER) devra intégrer au moins 30% d’actifs à faible risque dans votre PER. Cette démarche vise à sécuriser au maximum votre épargne sur mesure que vous vous rapprochez de l’âge de votre retraite, et inversement.

En optant pour la « gestion libre » de votre Plan d’Épargne Retraite (PER), vous avez la liberté de choisir librement la répartition de vos versements parmi l’ensemble des supports d’investissement mis à disposition par le gestionnaire. Cela signifie que vous prenez en main la gestion de votre portefeuille, décidez des actifs dans lesquels vous souhaitez investir, et pouvez ajuster cette répartition en fonction de vos préférences et de votre stratégie d’investissement. La gestion libre vous offre un contrôle total sur vos choix d’investissement, mais elle nécessite également une connaissance financière et une implication plus importante de votre part.

La gestion pilotée (ou gestion sous mandat) propose de déléguer la gestion de votre PER  à des professionnels de l’investissement.

 

Quel que soit le mode de gestion choisi, gardez en tête que les unités de compte comportent un risque de perte en capital. Il n’existe pas de garantie en capital des sommes investies sur ces supports. L’assureur ne s’engage alors que sur le nombre d’unités de compte mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.

Votre PER peut être alimenté par :

  • des versements volontaires ;
  • des fonds issus d’autres compartiments du PER (par transfert).

Pour chaque versement volontaire, l’épargnant pourra déduire jusqu’à 32 909 € (en 2023) de son revenu imposable et pourra choisir l’option fiscale suivante :

  • versement à l’entrée déductible du revenu imposable : intéressant lorsque vous payez de l’impôt sur le revenu afin de réduire l’assiette fiscale et ainsi financer son PER par réduction d’impôts.
  • versement à l’entrée non déductible du revenu imposable : intéressant si vous êtes non imposable ou si vous avez dépassé le plafond annuel de déduction.

En fonction de l’option choisie, la fiscalité à la sortie ne sera pas la même : les versements déductibles au versement seront imposés à la sortie du PER. Inversement, si vous avez opté pour la non-déductibilité lors des versements volontaires, vous bénéficierez d’une fiscalité plus douce à la sortie (à condition que la législation n’évolue pas d’ici votre retraite).

Tour d’horizon des versements en fonction de votre PER

Attention aux frais qui peuvent être élevés et nombreux. 

Il est essentiel de surveiller attentivement les frais associés à votre Plan d’Épargne Retraite (PER) car ils auront un impact sur toute la durée du contrat, jusqu’à votre retraite. Voici un aperçu des frais que vous devez être vigilants :

  1. Frais d’adhésion : Bien que non systématiques, ils varient généralement de 20 à 50 €.

  2. Frais sur versements : Ces frais peuvent aller de 0 % (pour les acteurs en ligne) à 5 %. Cela signifie qu’à chaque versement, une partie de votre investissement est prélevée en frais. Par exemple, si vous versez 100 € sur votre PER individuel avec des frais de versement de 5 %, seuls 95 € seront effectivement investis. Il est crucial de négocier ces frais ou de choisir des contrats avec 0 % de frais sur les versements.

  3. Frais de gestion annuels : Ils représentent un pourcentage de votre capital et sont prélevés chaque année. Ces frais varient de 0,6 % pour les plus bas à plus de 1,5 % pour les plus élevés.

  4. Frais d’arbitrage : Ils s’appliquent à chaque changement de support ou à chaque modification de la structure de votre PER. Le montant prélevé peut varier de 0 % à 1 % du montant arbitré.

  5. Autres frais variables : Certains frais dépendent des options offertes par votre gestionnaire et peuvent varier en fonction des choix que vous faites.

  6. Frais de transfert : Si vous décidez d’alimenter votre PER en transférant l’épargne de votre PERP, Madelin, Article 83 ou PERCO, des frais de transfert peuvent s’appliquer, limités à 1 % du montant transféré.

La vigilance à l’égard des frais de votre PER est d’autant plus importante que les rendements des actifs sans risque sont généralement faibles depuis plusieurs années. Il est donc essentiel de bien comprendre et de minimiser ces frais pour optimiser la rentabilité de votre épargne retraite.

Calculer votre avantage fiscal selon vos efforts d’épargne et déduisez jusqu’à 32 908€ en 2023 ! 

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Attention aux frais qui peuvent être élevés et nombreux. 

Il est essentiel de surveiller attentivement les frais associés à votre Plan d’Épargne Retraite (PER) car ils auront un impact sur toute la durée du contrat, jusqu’à votre retraite. Voici un aperçu des frais que vous devez être vigilants :

  1. Frais d’adhésion : Bien que non systématiques, ils varient généralement de 20 à 50 €.

  2. Frais sur versements : Ces frais peuvent aller de 0 % (pour les acteurs en ligne) à 5 %. Cela signifie qu’à chaque versement, une partie de votre investissement est prélevée en frais. Par exemple, si vous versez 100 € sur votre PER individuel avec des frais de versement de 5 %, seuls 95 € seront effectivement investis. Il est crucial de négocier ces frais ou de choisir des contrats avec 0 % de frais sur les versements.

  3. Frais de gestion annuels : Ils représentent un pourcentage de votre capital et sont prélevés chaque année. Ces frais varient de 0,6 % pour les plus bas à plus de 1,5 % pour les plus élevés.

  4. Frais d’arbitrage : Ils s’appliquent à chaque changement de support ou à chaque modification de la structure de votre PER. Le montant prélevé peut varier de 0 % à 1 % du montant arbitré.

  5. Autres frais variables : Certains frais dépendent des options offertes par votre gestionnaire et peuvent varier en fonction des choix que vous faites.

  6. Frais de transfert : Si vous décidez d’alimenter votre PER en transférant l’épargne de votre PERP, Madelin, Article 83 ou PERCO, des frais de transfert peuvent s’appliquer, limités à 1 % du montant transféré.

La vigilance à l’égard des frais de votre PER est d’autant plus importante que les rendements des actifs sans risque sont généralement faibles depuis plusieurs années. Il est donc essentiel de bien comprendre et de minimiser ces frais pour optimiser la rentabilité de votre épargne retraite.

On compte plus d’avantages que d’inconvénients à ouvrir un PER car la Loi Pacte adoptée par le gouvernement fin 2019 a apporté une flexibilité bien plus forte que ne le proposait le PERP, le Madelin ou la Préfon, avec notamment la possibilité de récupérer à la retraite son investissement en capital et non en rente comme c’était le cas au préalable sur les produits d’épargne retraite. 
Il n’en est pas moins vrai que le PER reste un produit « Tunnel » avec une épargne indisponible jusqu’à la retraite (sauf cas prévus et expliqués ci-dessus), ce qui permet en revanche de se forcer à épargner.

  • avantage fiscal hors du plafonnement des niches fiscales ;
  • sortie en capital durant la phase d’épargne (avant la retraite) pour devenir propriétaire ;
  • sortie en capital possible à la retraite ;
  • versements déductibles du revenu dans la limite des plafonds légaux (différents pour les salariés et les TNS) ;
  • pas de cotisation obligatoire pour les PER dédiés aux TNS (contrairement aux contrats Madelin) ;
  • une gestion pilotée « à horizon » adaptée à son épargne et à son âge tout au long du contrat ;
  • produit « Tunnel » avec une épargne indisponible jusqu’à la retraite (sauf pour l’achat d’une résidence principale ou d’un accident de la vie) ;
  • imposition du capital à la sortie en cas de sortie en capital (PFU à 30% sur les plus-values) ;
  • rente imposable à l’impôt sur le revenu ;
  • peu avantageux fiscalement pour les contribuables faiblement imposés.

Dans le but de stimuler l’épargne retraite, la loi Pacte offre aux épargnants la possibilité de transférer les fonds investis dans une assurance vie vers un Plan d’Épargne Retraite (PER). Pour être éligible à ce transfert, l’assuré doit être à moins de 5 ans de la retraite et son contrat d’assurance vie doit avoir une durée minimale de 8 ans. Il est essentiel de noter que ce dispositif est assorti d’une limite temporelle, car les détenteurs de contrats d’assurance vie plus anciens n’avaient jusqu’à l’année 2023 pour effectuer ce transfert vers le nouveau produit d’épargne retraite.

Cependant, les épargnants qui préfèrent ne pas transférer leur épargne vers le nouveau PER ont la possibilité de conserver leur contrat existant (tels que le PERP, le Madelin, etc.) et de continuer à l’alimenter. Cette disposition offre une certaine souplesse aux épargnants pour choisir l’option qui convient le mieux à leur situation financière et à leurs objectifs de retraite.

En cas de décès survenant pendant ou après la phase d’épargne d’un Plan d’Épargne Retraite (PER), la fiscalité appliquée peut varier en fonction de trois critères :

  1. L’âge du titulaire au moment du décès, qu’il soit inférieur ou supérieur à 70 ans.
  2. Le type de PER souscrit, qu’il s’agisse d’un PER bancaire ou assuré.
  3. Le moment du décès, qu’il se produit avant ou après la phase d’épargne.

 

Les bénéficiaires du PER en cas de décès sont désignés par l’épargnant lors de l’ouverture du contrat. Ils auront le choix de récupérer l’épargne sous forme de capital (en une seule fois) ou sous forme de rente viagère (versements mensuels). La fiscalité applicable dépendra de ces trois critères évoqués, ce qui signifie que les modalités fiscales peuvent varier en fonction de la situation particulière du titulaire du PER et de ses bénéficiaires.

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) représente une solution flexible conçue pour stimuler l’épargne retraite en France. Le législateur a pris des mesures pour atténuer de nombreux inconvénients associés aux anciens produits tels que le PERP ou le contrat Madelin. Cependant, il est important de noter que le PER demeure un produit d’épargne destiné à un placement à long terme, visant à encourager l’épargne sur le long terme.

Avant d’envisager l’ouverture d’un PER Individuel, il convient de prêter attention à deux points essentiels :

  1. Votre âge : Idéalement, le PER est bien adapté aux personnes d’environ 45 ans, car à cet âge, leur situation personnelle et professionnelle est souvent stable, ce qui permet de planifier plus efficacement la retraite.

  2. Votre fiscalité : Le PER offre des avantages fiscaux significatifs en particulier le montant de l’impôt sur le revenu pour ceux dont le taux d’imposition marginal se situe à 30%, 41% ou 45%. Cela permet à la fois de réduire la charge fiscale actuelle tout en préparant financièrement sa retraite.

En résumé, le PER est un outil d’épargne retraite flexible, mais il convient de l’envisager comme un placement à long terme, adapté à des individus dont la situation personnelle et fiscale est en adéquation avec ses avantages.

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